Derniers chiffres d’Assuralia sur les attentats du 22 mars 2016

Fin 2021, 58,8 millions d’euros avaient déjà été versés aux victimes des attentats du 22 mars 2016 à Zaventem et Maelbeek. C’est ce qui ressort des derniers chiffres établis chaque année par Assuralia à propos des indemnisations relatives à ces attentats. La fédération sectorielle des assureurs continue de prôner un nouveau cadre légal en vue d’une meilleure prise en charge des victimes du terrorisme.

Au total, 1.422 victimes ont introduit une déclaration auprès des assureurs. Ces déclarations concernent non seulement des décès ou des lésions permanentes, mais aussi divers dommages, en ce compris des dégâts causés à des bagages. Au 31 décembre 2021, les assureurs ont versé 58,8 millions d’euros au titre des assurances concernées, dont près de 50 millions pour des dommages corporels et moraux.

Les assureurs ont également constitué 60,6 millions d’euros de provisions pour les victimes. Il s’agit de réserves financières destinées à garantir les obligations futures des assureurs. Une grande partie de ces réserves sera utilisée dans le cadre de l’assurance accidents du travail qui devra verser des rentes viagères aux victimes ayant subi des lésions graves sachant que de nombreuses victimes étaient sur le chemin du travail.

Les blessures de certains patients grièvement atteints étaient telles que leur état n’est pas encore suffisamment stable à l’heure actuelle pour clôturer l’évaluation des lésions. Un calcul et un règlement définitifs des dommages corporels ne sont possibles que lorsque l’état de ces personnes est consolidé, c’est-à-dire lorsque la guérison de leurs lésions n’évolue plus, ce qui n’empêche pas que de larges avances aient déjà été proposées aux victimes, notamment pour leur préjudice moral.

Vers une meilleure prise en charge après un attentat

Les assureurs ont pris des initiatives ces dernières années en vue de mieux prendre en charge les victimes d’un attentat dans le futur : ils se sont ainsi engagés à indemniser le préjudice moral au plus tard un an après l’attentat, y compris en cas de lésions complexes. Pour un déroulement plus rapide des examens médicaux, les assureurs ont convenu entre eux que désormais un seul assureur assume la direction de l’expertise médicale, afin que les victimes n’aient pas à se présenter chez plusieurs médecins à l’invitation de différents assureurs.

Hein Lannoy, CEO d’Assuralia : « Les assureurs ont par leurs propres initiatives déjà donné quelques impulsions à l’amélioration nécessaire du régime d’assurance en matière de terrorisme. Ils ont formulé également des propositions afin d’arriver à une solution durable et plus large pour la prise en charge des victimes et de l’ensemble de leurs dommages ».

Assuralia fournit sur son site web des informations sur l’indemnisation des dommages consécutifs à un attentat par le biais d’un guide en ligne qui tient compte de la nature de la demande d’indemnisation et des différentes garanties d’assurance. La fédération sectorielle a également collaboré à l’initiative visant à fournir des informations ciblées aux victimes d’attentats à l’étranger.

Nevert Degirmenci

Nevert Degirmenci

Press & Communication

 

 

 

 

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