Entrée en vigueur le 1er février du droit à l’oubli pour toute nouvelle assurance revenu garanti

Le secteur de l’assurance continue d’évoluer au rythme des progrès de la médecine. Ainsi, dès le 1er février, conformément à un code de conduite adopté en 2021, le droit à l’oubli a été instauré pour toute nouvelle assurance revenu garanti. Ce code aura force contraignante pour l’ensemble des entreprises d’assurances membres d’Assuralia et disposera que les assureurs ne pourront plus tenir compte comme motif d’exclusion ou d’application d’une surprime d’une pathologie cancéreuse dont la fin du traitement réussi remonte à plus de 10 ans, à condition qu’un certain nombre de conditions soient remplies.

Deux ans plus tôt, les assureurs avaient déjà instauré un droit à l’oubli pour l’assurance de solde restant dû.
Cette décision représente un pas important pour des milliers de personnes guéries d’un cancer, tant d’un point de vue de leur protection financière que celle de leur famille. Elle l’est d’autant plus pour les indépendants dont les possibilités en termes de salaire garanti sont très limitées. En cas de maladie, ils risquent de se retrouver en grande difficulté financière. C’est la raison pour laquelle ils souscrivent souvent une assurance incapacité de travail comme l’assurance revenu garanti.

La Belgique pionnière en la matière

Si les assureurs ne pourront plus invoquer le cancer comme motif d’exclusion, exclure la pathologie cancéreuse de la couverture d’assurance ou appliquer une surprime, la personne qui est ou a été atteinte d’une pathologie cancéreuse devra toutefois toujours mentionner la maladie dans la demande de l’assurance revenu garanti. ​
Les conditions stipulant que l’assureur ne pourra plus tenir compte de la pathologie cancéreuse sont clairement définies.

« C’est une excellente nouvelle en ce début d’année. Cette décision apporte un soulagement aux personnes guéries d’un cancer ; un signe de plus qu’elles peuvent aller de l’avant et tirer un trait sur des étapes douloureuses de leur vie en envisageant l’avenir de manière sereine », se félicite Hein Lannoy.

Pionnière en la matière, la Belgique est le premier pays à instaurer un droit à l’oubli pour l’assurance revenu garanti.

Grand potentiel malgré des connaissances limitées

Aujourd'hui, seul 1 Belge sur 10 dispose d'une assurance revenu garanti, révèle un récent sondage1 réalisé par Ipsos auprès de 1.000 Belges à la demande d'Assuralia. L'enquête montre qu'il existe un grand potentiel pour l'assurance revenu garanti. Ceux qui reçoivent une offre d'un assureur veulent certainement en discuter avec lui (22%) ou demander plus d'informations à son sujet (58%) tandis qu’un cinquième des répondants (19%) n'est pas intéressé. L'intérêt est particulièrement élevé chez les salariés qui espèrent que leur employeur offrira cet avantage. ​
Cependant, 4 personnes interrogées sur 10 ont indiqué qu'elles connaissaient à peine l'assurance revenu garanti. Aujourd’hui, 119.000 personnes (principalement des indépendants) disposent d’une assurance revenu garanti individuelle sur un total de 775.000 assurés ; la majorité étant composée de travailleurs bénéficiant de cette couverture par le biais de leur employeur.

« La sensibilisation et l'éducation financière constituent désormais un défi concret pour les assureurs. Assuralia a identifié deux groupes cibles importants pour une communication renforcée sur les avantages de cette assurance, à savoir les employeurs et les indépendants », indique Hein Lannoy, CEO d’Assuralia. ​

1(*) Chiffres sur la base d’un échantillon Ipsos 2021.

Nevert Degirmenci

Nevert Degirmenci

Press & Communication

 

 

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