En “kot”, connaissez les risques
30 août 2018
Louer une chambre d’étudiant comporte certains risques. Faut-il une assurance spécifique?
La rentrée académique est aussi le temps de l’installation dans une chambre d’étudiants, le fameux « kot » ou la « coloc ». Cette démarche implique de nouvelles responsabilités et risques pour ses futurs occupants. Pour prévenir méprises et mauvaises surprises, Assuralia a établi une checklist "Vivre en kot".
La situation de l’occupant d’une chambre d’étudiant diffère fondamentalement selon qu’il continue à vivre au foyer de ses parents ou non. La couverture d’une assurance incendie des parents s’étend en effet d’habitude à la chambre où leur enfant, bien que vivant à leur foyer, loge pour le besoin de ses études. Il s’agit néanmoins d’être attentif à ce que l’assureur entend par « études ». Comme membre du foyer, il bénéficie au même titre de leur assurance responsabilité vie privée (« familiale »).
Si l’étudiant ne vit plus au foyer des parents et a décidé de se domicilier dans la chambre qu’il loue, il doit aussi se prendre en charge en matière d’assurance, en l’occurrence en tant que (co)locataire. Il doit donc veiller à assurer - comme n’importe quel locataire - sa responsabilité locative. En tant que locataire, l’étudiant peut en effet être à l’origine d’un sinistre qui endommage sa chambre et faire l’objet de la lourde présomption qui pèse sur tout locataire en cas d’incendie. Une clause « d’abandon de recours » de la part de l’assureur du propriétaire peut y suppléer. Quelle que soit la cause du sinistre, celui-ci peut aussi endommager le contenu qui appartient au locataire. A lui donc à veiller à assurer ce contenu, car le propriétaire ne s’en charge pas.
Dès l’instant où un étudiant ne vit plus chez ses parents, il cesse aussi de bénéficier de leur assurance familiale. Il devra donc veiller à en souscrire lui-même pour les dommages qu’il pourrait causer à des tiers dans le cadre de sa vie privée.