Les assureurs dénombrent 47.000 sinistres causés par la tempête Ciarán

D’une première enquête effectuée par Assuralia auprès de ses entreprises membres, il ressort que la tempête Ciarán du 2 novembre a frappé assez durement certaines régions du pays. L’IRM a mesuré des pointes de vent jusqu’à 110 km/h. Sur la base de chiffres provisoires collectés par la fédération des assureurs, la tempête a occasionné des dégâts à près de 44.000 bâtiments couverts par une assurance incendie et à environ 3.000 voitures disposant d’une assurance omnium, ce qui représente donc un peu moins de 47.000 déclarations de sinistre.

Selon Assuralia les indemnisations à payer pour la réparation des dégâts s’élèvent en moyenne, aussi bien en assurance incendie qu’en assurance omnium, à environ 2.100 euros par sinistre. La charge totale pour les assureurs est donc estimée aujourd’hui à près de 100 millions d’euros.

Après l’aide initiale et les bons conseils prodigués lors de la déclaration des sinistres par le biais des services clientèle, des services d’indemnisation, d’applications numériques ou des intermédiaires d’assurances, la période des expertises et de collecte des devis de réparation est à présent en cours. Lorsque l’assureur et l’assuré sont d’accord sur le montant des dommages subis, le paiement intervient très rapidement, généralement dans le mois. Parfois, l’entreprise d’assurances propose aussi de s’occuper elle-même des réparations avec l’aide de sociétés désignées par elle, ce qui libère la victime de tout souci.

A titre de comparaison : la tempête la plus importante de ces cinq dernières années a touché notre pays en février 2022. Il s’agissait en fait de deux tempêtes survenues au cours de la même semaine, baptisées Eunice et Franklin. A l’époque, les assureurs avaient indemnisé 208.213 clients pour des dommages liés aux tempêtes (200.045 bâtiments et 8.168 véhicules). Ces tempêtes ont été nettement plus violentes que celle survenue au début de ce mois, puisque les indemnisations des assureurs pour la réparation des dégâts s’élevaient alors en moyenne à 2.752 euros. Le coût total pour les assureurs a atteint plus d'un demi-milliard d'euros.

Pour les chiffres relatifs aux conséquences des inondations dans le Westhoek, il est encore trop tôt, signale Assuralia, étant donné que la situation à certains endroits est encore alarmante et que le nombre de sinistrés peut donc encore augmenter.

Nevert Degirmenci

Nevert Degirmenci

Press & Communication

 

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